Dans le secteur du service à la personne (SAP), le besoin de personnel est de plus en plus pressant. Compte tenu du vieillissement de la population, l’État a identifié un besoin de 350 000 personnes supplémentaires d’ici à 2025. De quoi motiver tous les candidats aux métiers du “prendre soin”. Le métier d’auxiliaire de vie sociale fait partie des plus recherchés par les SAP.
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Les auxiliaires de vie sociale interviennent auprès des personnes fragilisées et leur apportent une aide au quotidien. Les personnes accompagnées sont en général malades, en situation de handicap ou âgées et sont dépendantes.
Certaines qualités sont nécessaires pour exercer ce métier. Un auxiliaire de vie sociale doit faire preuve de discrétion, de patience et de dynamisme. Il doit être à l’écoute de la personne et avoir une bonne communication. De bonnes conditions physiques et psychologiques sont également indispensables pour faire face à des situations parfois complexes.
L'auxiliaire de vie sociale travaille en majorité au sein d’un organisme de services à la personne (entreprise, association, CCAS, EHPAD). Néanmoins certains préfèrent le statut d’indépendant.
Ce métier impose un rythme particulier, l’auxiliaire peut être amené à travailler très tôt le matin ou tard le soir, le week-end et les jours fériés. La plupart des auxiliaires de vie exercent à temps partiel.
D’après une étude menée par Néovian Partners en 2019, les difficultés de ce métier incitent parfois certains auxiliaires de vie à envisager une reconversion en tant qu’accueillant familial de personnes âgées.
L’auxiliaire de vie sociale aide les personnes malades, en situation de handicap ou fragilisées par l’âge à accomplir les actes de la vie ordinaire. Il peut être amené à réaliser des tâches très variables :
Attention, l’auxiliaire de vie n’est pas habilité à prodiguer de soins infirmiers.
Pour devenir auxiliaire de vie sociale, le diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES) est le premier niveau de qualification (niveau CAP). Ce diplôme remplace depuis 2016 le diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS).
Aucun diplôme préalable n’est exigé pour faire cette formation, cependant des concours d’admission sont organisés par les établissements.
Cette formation est d’une durée de 9 à 24 mois. Elle comprend un socle commun et 3 spécialités :
L’apprenant choisit sa spécialité en début d’année. La formation est composée de 525 heures d’enseignement théorique et de 840 heures de pratique.
D’autres formations peuvent donner accès à ce métier :
Un auxiliaire débutant exerçant en secteur privé est rémunéré au SMIC pour un contrat de 35 heures. Néanmoins, il est rare qu’un auxiliaire travaille à temps plein. Il sera payé en fonction de ses heures au SMIC horaire, soit 10,25 € net de l’heure en 2021.
L’auxiliaire de vie gagne davantage en travaillant la nuit, les dimanches et jours fériés.
Dans le secteur public, la rémunération varie en fonction du type de contrat signé, du secteur d’activité ou de son grade.
Le salaire devrait augmenter dès le mois d’octobre grâce aux actions de revalorisation de la part du gouvernement. Le service à la personne est un secteur qui ne manque donc pas de débouchés et qui tend même vers une évolution conséquente du nombre de postes.
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