« La vocation, c’est avoir pour métier sa passion. » Stendhal
Si vous êtes auxiliaire de vie, aide-soignant, infirmier, aide médico-psychologique, vous êtes-vous déjà demandé : "Est-ce que je peux explorer d'autres façons d'accompagner ?"
Votre métier de soignant peut être très différent en fonction de l’environnement dans lequel vous exercez.
Le marché de l’emploi pour les professionnels de santé est dynamique et beaucoup d'opportunités peuvent s’offrir à vous, même si chaque environnement de travail comporte des avantages et des inconvénients. Reste à savoir ce qui différencie chacun d’entre eux !
Cet arbre de décision vous permettra de clarifier les options qui s’offrent à vous en mettant l’accent sur les points différenciants entre les différents environnements de travail.
Public ou privé, l’hôpital est un environnement très médicalisé dans lequel vous aurez à travailler en équipe pluridisciplinaire. Les établissements sont généralement sectorisés, en fonction des spécialités médicales (chirurgie, médecine, ambulatoire, urgences,…). En fonction de votre service, vous apprendrez donc à monter en compétence sur certaines pathologies gérontologiques.
A l’hôpital, le travail en équipe est primordial car vous devrez apprendre à “passer le relais” à vos collègues à la fin de votre garde via des transmissions en équipe pluridisciplinaire (agent de soin hospitalier, aide soignant, infirmier, médecin, kinésithérapeute, assistance sociale,…).
Les conditions de travail sont propres à chaque établissement, mais les plannings sont souvent changeants, les rythme les plus répandus étant sous forme de garde de 6 heures ou de 12 heures et elles impliquent parfois un travail de nuit.
A l’hôpital, vous pourrez croiser tous types de profils, de pathologies et de patients. En moyenne, vous aurez en responsabilité une dizaine de personnes que vous allez accompagner sur un laps de temps court et vous aurez peu de lien avec les familles de ceux-ci. s
A noter cependant, depuis plusieurs années, l’hôpital fait face à de nombreuses problématiques, qui ne datent pas que de la crise Covid : fermetures de lits dans de nombreux services de médecine, urgences en tension obligées de fonctionner en mode dégradé, blocs opératoires qui tournent au ralenti… Tout cela n’est pas sans impact sur le quotidien des professionnels médicaux et paramédicaux.
Les SSR et SMR sont des institutions semblables à l’hôpital dans l’organisation du travail, notamment sur la collaboration avec une équipe pluridisciplinaire.
Publics et souvent privés, ces cliniques sont des lieux dédiés à la suite des soins et à la rééducation des personnes âgées après une hospitalisation. Vous aurez aussi en responsabilité une dizaine de patients quotidiennement, mais cette fois-ci sur une durée plus longue (généralement un mois et rarement supérieur à trois mois). L’objectif étant, autant que faire se peut, de permettre à la personne âgée de réintégrer un lieu de vie ordinaire à la fin du séjour (son domicile, celui d’un proche, un EHPAD ou bien le domicile d’un accueillant familial).
Comme à l’hôpital, le lien avec les familles de vos patients est peu présent. Vos journées sont rythmées par les multiples interventions auprès des patients de votre service, selon leurs besoins tout au long de la journée.
Là encore, l’organisation de travail est semblable aux structures évoquées précédemment. Ce qui différencie les EHPAD de l’hôpital et des SSR c’est qu’ils sont considérés comme le lieu de vie des patients. Ils sont spécialisés dans l’accompagnement au long cours des personnes âgées dépendantes qui relèvent d’une structure médicalisée.
En moyenne, vous aurez plus d’une dizaine de patients à votre charge pour lesquels l’objectif est d’accompagner le quotidien, et ce, jusqu'à la fin de vie. Vous assisterez à des moments de vie chaleureux, des animations, des sorties… Il convient toutefois de rappeler que les enjeux sont nombreux pour améliorer le quotidien des professionnels para-médicaux en EHPAD : embauche de personnel, lutte contre l’absentéisme, travail sur la pénibilité du métier, amélioration de la gestion des plannings…
Ici, nous sortons du cadre institutionnel puisque, comme leurs noms l'indiquent, les services d'aide et d'accompagnement à domicile (SAAD) et les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), interviennent au domicile des patients. En moyenne, vous aurez en responsabilité huit personnes chez lesquelles vous allez vous rendre pour soutenir le quotidien. L’environnement n’est donc pas médicalisé et le travail en équipe pluridisciplinaire est beaucoup moins prégnant. Vous faites partie d’une équipe qui se relaie auprès d’une personne et vous êtes encadré par une équipe administrative. Vous aurez par exemple seulement des transmissions écrites. Vous êtes donc en autonomie sur votre journée de travail et vous allez avoir des déplacements réguliers entre vos interventions. Vous pouvez choisir de travailler de jour ou de nuit, plus ou moins d’heures en fonction de vos besoins et envies. En étant à domicile, vous pouvez créer un lien plus spécifique avec les personnes que vous allez accompagner, généralement sur la durée.
Malheureusement le secteur n’est pas épargné par les difficultés financières. En cause, le coût de revient qui n’est pas compensé par les participations des financeurs des interventions à domicile, ce qui engendre des déficits horaires plus ou moins conséquents selon les structures et des difficultés de recrutement. La pénibilité du travail d’aide à domicile est également souvent soulignée...
Similaire à une intervention avec un SAAD, l'essentielle distinction réside dans votre totale indépendance et autonomie. Vous avez un statut de professionnel indépendant et êtes donc responsable de trouver vos propres bénéficiaires, de gérer votre emploi du temps, et d’assurer la gestion administrative de votre activité : déclaration de vos heures à l'URSSAF via le portail du CESU employeur, gestion de vos budgets, etc…
Vous travaillez généralement seul, à moins qu'il n'y ait des regroupements avec d'autres professionnels libéraux pour faciliter l'organisation des congés et des absences.
Il est possible de décrocher des contrats comprenant beaucoup d’heures d’interventions avec un même patient, favorisant ainsi le développement d'un lien solide dans l'accompagnement et réduisant les déplacements.
Il s’agit d’une activité professionnelle encore méconnue et appelée à se développer fortement. Elle séduit de plus en plus de soignant en recherche d’une nouvelle forme d’accompagnement, plus personnalisée et plus en adéquation avec leur vocation.
L’accueil familial traditionnel consiste à héberger et accompagner en continu, à son domicile, trois personnes âgées et/ou en situation de handicap. Exercer ce métier, c’est opter pour un statut spécifique : celui d’accueillant familial agréé, un professionnel indépendant, qui n’est pas celui d’un salarié, ni d’un professionnel libéral ou encore d’un auto-entrepreneur. Au même titre qu'à domicile, vous êtes en complète autonomie dans l’organisation de votre activité. Dans cette activité, le risque d’isolement et le besoin d’accompagnement peut se faire sentir.
Vous êtes sous la responsabilité des conseils départementaux qui délivrent vos agréments et opèrent un suivi médico-social de vos accueils.
C’est la possibilité de devenir accueillant familial tout en bénéficiant d’une offre complète de soutien et d’accompagnement pour faciliter l’exercice quotidien de votre métier.
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Tout comme pour l’accueil familial traditionnel, il convient de rappeler que si les avantages sont nombreux, il s’agit d’un véritable projet professionnel et familial. La principale difficulté réside dans le fait de partager votre quotidien aux côtés des trois personnes dont vous avez la charge.
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